C’est une avancée décisive dans l’affaire Mohamed Boudrika. Le ministère de la Justice allemand a officiellement validé la demande d’extradition formulée par le Maroc. L’information a été confirmée par le parquet de Hambourg, qui précise que l’affaire entre désormais dans sa phase d’exécution.
Mohamed Boudrika, ancien dirigeant du Raja de Casablanca et député à la première Chambre, est actuellement détenu à Hambourg. Son transfert vers le Maroc n’est plus qu’une question de logistique et de calendrier.
Avant cette validation, la Cour constitutionnelle allemande avait déjà tranché. Saisie le 4 avril 2025, elle a refusé d’examiner le recours introduit par Boudrika pour suspendre la procédure. Une décision définitive, qui met un terme aux voies juridiques internes en Allemagne.
En vertu du droit allemand, la haute juridiction n’était pas tenue de motiver son refus. Elle a donc appliqué cette clause, ne laissant plus de place à l’interprétation ni à la contestation.
Dernière étape : le transfert
Avec la validation juridique désormais acquise, la remise effective de Mohamed Boudrika aux autorités marocaines devient imminente. Les services compétents des deux pays sont désormais chargés de mettre en œuvre les modalités pratiques du transfert.
Aucune date officielle n’a encore été communiquée, mais l’exécution devrait intervenir dans les prochains jours ou semaines, selon le protocole habituel d’extradition entre États partenaires.