Le verdict est tombé. La chambre correctionnelle de la Cour d’appel de Casablanca a confirmé le jugement prononcé en première instance contre le rappeur Taoufiq Fassy, plus connu sous son nom de scène “Toto”. Il écope de huit mois de prison avec sursis, dans le cadre d’un procès l’opposant au journaliste Mohamed Tijini.
Selon une source proche du dossier, l’artiste n’a assisté qu’à une partie des audiences, laissant son avocat assurer sa défense tout au long de la procédure. La décision de la cour entérine donc les accusations retenues à son encontre.
Toto était poursuivi pour diffamation, injures, menaces, mais aussi atteinte publique à la pudeur, consommation de drogues, incitation à leur usage et diffusion d’actes indécents par voie électronique. Un faisceau d’accusations qui s’est construit autour de plusieurs déclarations publiques et contenus diffusés sur les réseaux sociaux.
L’affaire, largement médiatisée, avait relancé le débat sur les responsabilités des personnalités publiques, la liberté d’expression et les limites de la provocation artistique. La condamnation avec sursis laisse Toto libre de ses mouvements, mais maintient une épée de Damoclès au-dessus de sa carrière.