Le Chef du gouvernement Aziz Akhannouch a présidé, mardi 22 avril 2025 à Rabat, la session d’avril du dialogue social, en présence des principales centrales syndicales (UMT, UGTM, CDT) et de la CGEM. L’occasion de renforcer un cadre de concertation désormais institutionnalisé, et de remettre sur la table plusieurs réformes structurantes.
Au menu de cette session :
- Relance de la réforme des retraites, via l’activation de la commission nationale, conformément aux principes définis en 2022.
- Amendement du Code du travail, pour moderniser les relations professionnelles et mieux cadrer les évolutions du marché de l’emploi.
- Traitement des dossiers du secteur des collectivités territoriales, avec l’objectif affiché d’aboutir à des solutions concrètes et rapides.
- Conventions collectives, un chantier relancé pour finaliser les engagements sociaux et résoudre les blocages persistants.
Des engagements tenus en 2024
Aziz Akhannouch a rappelé que le gouvernement a respecté les accords précédents, notamment :
- Une hausse générale des salaires dans la fonction publique de 1.000 DH nets (en deux tranches), bénéficiant à environ 1 million de fonctionnaires.
- Une réduction de l’IR (jusqu’à 400 DH) pour les revenus moyens.
- La revalorisation du SMIG et du SMAG de 10 %, dans les secteurs de l’industrie, du commerce, des professions libérales et de l’agriculture.
Un dialogue social ancré et stratégique
Le Chef du gouvernement a salué « la solidité des liens » avec les partenaires sociaux, affirmant que ce dialogue s’inscrit dans la vision royale d’un État social, et vise à promouvoir la condition des travailleurs tout en renforçant les performances de l’économie nationale.