Le tribunal pénal de première instance de Aïn Sebaâ a été pris d’assaut dès le matin. Des centaines de personnes, proches des accusés et curieux, se sont pressées aux portes, provoquant des débordements. Les forces de l’ordre, malgré des barrières et un dispositif renforcé, n’ont pas réussi à contenir la marée humaine.
À l’intérieur, la tension a atteint son paroxysme. L’audience, devenue inaudible dans ce tumulte, a été suspendue par le président du tribunal. Un report à 15 heures a été décidé pour rétablir un semblant d’ordre et permettre la comparution des accusés.
Au cœur de cette affaire, Reda Bouzidi, connu sous son pseudonyme "Ould Chinwiya", fait face à des accusations lourdes. Diffamation, atteinte à la vie privée via les réseaux sociaux, menaces, injures et vandalisme, la liste est longue. Les charges incluent également des menaces de commettre un crime, aggravant la situation.
Arrêté sur décision du parquet, Bouzidi n’est pas seul dans ce scandale. Sa mère, ses frères et une complice surnommée "Bint Abbas" sur TikTok sont également impliqués. Cette dernière, tout comme "Ould Chinwiya", est désormais derrière les barreaux.