Le Maroc fait face à une nouvelle pénurie de médicaments, cette fois concernant l’Aldactone 50 mg, indispensable pour les malades cardiaques. Ce traitement, souvent prescrit à vie, est introuvable dans les pharmacies de Casablanca et d’autres régions du pays depuis près de deux mois.
Lubna Sghiri, députée du Parti du progrès et du socialisme (PPS), a tiré la sonnette d’alarme en interpellant le ministre de la Santé. Elle met en garde contre les risques graves pour les patients privés de ce médicament, essentiel pour stabiliser leur état de santé. Outre les complications médicales, cette pénurie provoque une détresse psychologique chez de nombreux malades.
Dans sa question écrite au ministre, Lubna Sghiri exige des mesures urgentes pour garantir un approvisionnement constant de ce médicament et des autres traitements vitaux. Elle réclame également la mise en place d’un système efficace de suivi et de distribution, notamment dans les régions les plus touchées par les pénuries.
Les médecins rappellent que l’interruption de ce traitement peut entraîner des complications sévères, voire fatales. Assurer un accès équitable et rapide à ces médicaments devient une priorité pour éviter de lourdes conséquences sur la santé publique.
Cette pénurie n’est pas un cas isolé. La Confédération des syndicats des pharmaciens du Maroc a récemment dénoncé les ruptures fréquentes de stock dans le secteur. Elle propose d’autoriser les pharmaciens à délivrer des médicaments équivalents en cas de rupture, une solution qui pourrait atténuer les difficultés des patients.