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Zoo de Aïn Sebaâ : une réouverture attendue, des tarifs contestés

Par EL BARHRASSI Meryem -le

Zoo de Aïn Sebaâ : une réouverture attendue, des tarifs contestés
Après plus de dix ans d’attente, le Zoo de Aïn Sebaâ rouvrira début 2025. Mais les tarifs d’accès, jugés élevés par de nombreux Casablancais, alimentent déjà une vive polémique.

Le Zoo de Aïn Sebaâ, fermé depuis plus de dix ans, s’apprête à rouvrir ses portes. Le Conseil de la ville de Casablanca tiendra une session extraordinaire ce jeudi 28 novembre pour valider le contrat de gestion déléguée avec la société Dream Village, en vue d’une réouverture prévue début 2025.

 

La réhabilitation du parc, financée à hauteur de 250 millions de dirhams, a mobilisé des fonds du ministère de l’Intérieur (130 millions), du Conseil de la ville (80 millions) et de la région Casablanca-Settat (40 millions). À cela s’ajoutent 10 millions de dirhams par an pour son entretien.

 

Dream Village, également gestionnaire du village écologique de Mohammedia, sera responsable des infrastructures, de la maintenance et des équipements.

 

Des tarifs qui font débat

 

Le contrat de gestion fixe les tarifs d’entrée à 80 dirhams pour les adultes et 50 dirhams pour les enfants, avec une augmentation prévue à 100 et 60 dirhams respectivement d’ici 2029. Les frais de parking s’élèveront à 15 dirhams. Les revenus des restaurants, boutiques et parcs d’attractions iront directement à Dream Village.

 

Ces prix ont rapidement suscité des critiques sur les réseaux sociaux. De nombreux Casablancais, notamment les familles modestes, dénoncent des montants jugés excessifs, rendant l’accès au parc difficile pour une large partie de la population.

Une faune diversifiée dans un cadre rénové

 

Le Zoo de Aïn Sebaâ abritera près de 320 animaux répartis en 75 espèces. Dream Village s’est engagé à respecter la législation marocaine sur la protection animale et à garantir le bien-être des espèces présentes. L’entreprise a également promis d’élargir la diversité animale dans les six mois suivant l’ouverture.

 

Si la réouverture du parc suscite un réel engouement après une décennie d’attente, les tarifs élevés risquent d’en limiter l’accès, surtout pour les familles à revenu modeste. Les Casablancais espèrent que ce projet, qui a mobilisé d’importants investissements publics, trouvera un équilibre entre rentabilité et accessibilité pour devenir un véritable espace de loisirs pour tous.


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