Un avion de tourisme léger de type Risen, en escale technique à l’aéroport Tanger Ibn Battouta, a quitté la trajectoire lors de son atterrissage lundi 21 avril. L’appareil, en provenance de Grenade (Espagne) et à destination de Tit Mellil, près de Casablanca, a subi un dysfonctionnement de son train d’atterrissage, provoquant un dérapage sur la piste.
Aucun blessé n’est à déplorer, mais l’appareil a été endommagé. Les services d’urgence de l’aéroport ont appliqué le protocole prévu. La piste a été fermée temporairement, avant d’être sécurisée et rouverte au trafic.
Ce nouvel événement intervient dans un contexte déjà tendu pour le secteur aérien marocain. Dix jours plus tôt, le 11 avril, un jet privé de type Hawker XP800, opéré par Air Océan, avait quitté la piste à l’aéroport de Fès-Saïss à l’issue d’un vol en provenance de Marrakech.
L’appareil avait heurté un mur périphérique. Trois membres d’équipage et une personne au sol avaient été blessés. Les dégâts matériels avaient été importants, relançant les interrogations sur les normes de sécurité des vols privés.
Sans gravité humaine, l’incident de Tanger rappelle toutefois la vulnérabilité de certains appareils légers face aux défaillances mécaniques. Il souligne aussi l’importance d’un entretien strict et de contrôles rigoureux, même pour les vols de courte distance.
Alors que le trafic aérien connaît une reprise dynamique post-Covid, la multiplication de ce type d’incidents invite à une vigilance accrue, notamment dans le segment de l’aviation d’affaires et touristique.
