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CAN U17 : Les Lionceaux s’imposent en maîtres dans l’équipe-type

Par EL BARHRASSI Meryem -le

CAN U17 : Les Lionceaux s’imposent en maîtres dans l’équipe-type
La CAF a dévoilé son équipe type de la CAN U17. Le Maroc, sacré champion, y place cinq de ses jeunes talents. Une reconnaissance forte pour une génération déjà prometteuse.

La 15e édition de la Coupe d’Afrique des Nations U17 s’est conclue sur un sacre marocain. Et la Confédération africaine de football (CAF) n’a pas tardé à souligner la performance des jeunes Lions. Cinq d’entre eux intègrent le Onze type du tournoi.

 

Dans cette sélection, on retrouve le gardien Chouaib Bellaarouch, le latéral droit Moncef Zekri, le défenseur central Driss Aït Chiekh, le milieu offensif Abdellah Ouazzane et l’ailier gauche Ilies Belmokhtar. Des choix qui récompensent leur constance et leur impact tout au long de la compétition.

 

Bellaarouch, dernier rempart décisif

 

Dans les cages, Chouaib Bellaarouch s’est imposé comme une pièce maîtresse du sacre marocain. Formé à l’Académie Mohammed VI, il a brillé tout au long du tournoi. Présent sur sa ligne, serein dans les airs, il a été déterminant en finale contre le Mali avec plusieurs arrêts clés, dont ceux lors de la séance de tirs au but.

 

Son calme, inhabituel pour son âge, lui a valu le trophée de meilleur gardien de la CAN U17. Une reconnaissance qui en dit long sur son potentiel et son influence dans le vestiaire des Lionceaux.

 

Un quatuor solide et inspiré

 

Derrière Bellaarouch, Moncef Zekri et Driss Aït Chiekh ont assuré. Le premier s’est illustré par sa justesse dans les montées et la précision de ses centres. Sa complicité avec Abdellah Ouazzane dans l’animation offensive a souvent mis en difficulté les défenses adverses.

 

Aït Chiekh, lui, s’est imposé comme un défenseur moderne. Solide derrière, toujours prêt à se projeter, il a offert des solutions dans la transition et imprimé un rythme constant à son couloir.

 

Ouazzane et Belmokhtar, moteurs offensifs

 

Au milieu, Abdellah Ouazzane a survolé les débats. Leader technique et mental, le joueur de l’Ajax Amsterdam a fait parler sa vision, son pied gauche précis et sa capacité à dicter le tempo. Il repart avec le trophée de meilleur joueur du tournoi, symbole de son influence sur le jeu marocain.

 

Sur l’aile, Ilies Belmokhtar a dynamité les lignes. Percutant, dribbleur, toujours au service du collectif, il a été l’un des visages les plus marquants de l’attaque marocaine. Par ses accélérations et ses choix justes, il a constamment déséquilibré les défenses.

 

Le Maroc en force, mais pas seul

 

Aux côtés des cinq Marocains, la CAF a retenu six autres joueurs pour compléter ce onze idéal. Issouf Dabo (Burkina Faso), Vaboué Doumbia (Côte d’Ivoire), Issa Tounkara et Seydou Dembélé (Mali), Ashsaraf Tapsoba (Burkina Faso) et Alynho Haidara (Côte d’Ivoire) complètent cette équipe-type.

 

Mais le message est clair : cette génération marocaine, façonnée par un travail de fond, envoie un signal fort. Elle est prête à écrire une nouvelle page du football africain.


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