Des précipitations abondantes ont frappé plusieurs régions du Maroc, paralysant la circulation et submergeant routes et quartiers entiers. À Tanger, Driouch et Berrechid, les intempéries ont provoqué des scènes de chaos, ravivant les inquiétudes sur la gestion des infrastructures face aux aléas climatiques.
Dans la ville du Détroit, les pluies torrentielles ont transformé les rues en véritables rivières, rendant le trafic quasi impossible. Des vidéos relayées sur les réseaux sociaux montrent des voitures luttant pour avancer, certaines envahissant trottoirs et espaces verts pour échapper aux inondations. Rue Idriss I, près de la mosquée des Syriens, la situation a viré à la confusion, suscitant la colère des habitants face à l’impréparation des infrastructures.
Plus au nord-est, la province de Driouch, et en particulier la commune de Midar, a été durement touchée. Les rues ont été englouties sous les eaux, transformant la ville en un véritable torrent. La situation s’est aggravée avec l’annonce d’une coupure d’eau, conséquence directe des intempéries. La Direction générale de la météorologie (DGM) a émis une alerte orange, appelant les résidents à la prudence face à des conditions météorologiques qui pourraient encore s’intensifier.
À Berrechid, les fortes averses ont mis en lumière les faiblesses du réseau urbain. De nombreuses artères se sont transformées en lacs improvisés, compliquant les déplacements et causant des dégâts matériels.
Face à la récurrence de ces épisodes climatiques extrêmes, la nécessité de renforcer les infrastructures et d’améliorer la gestion des eaux de pluie devient un enjeu crucial pour éviter que chaque intempérie ne vire au chaos.