En octobre 2024, l’IPC a reculé de 0,3 % par rapport au mois précédent, sous l’effet d’une baisse de 0,5 % des prix des produits alimentaires et de 0,1 % des produits non alimentaires. Cependant, l’inflation sous-jacente, qui exclut les produits à prix volatils, a progressé de 0,3 % en un mois et de 2,4 % sur une année.
Les fruits (-3,4 %), les viandes (-2,7 %) et les boissons (-0,9 %) ont contribué à la baisse des prix alimentaires, tandis que les légumes (+1,7 %) et les huiles et graisses (+1,4 %) ont enregistré des hausses. Côté produits non alimentaires, les carburants ont vu leur prix chuter de 3,1 %.
Comparé à octobre 2023, l’IPC a progressé de 0,7 %, conséquence d’une augmentation de 0,5 % des prix alimentaires et de 0,7 % des produits non alimentaires. Les variations sont disparates : une baisse de 3,6 % pour le transport contraste avec une hausse de 3,6 % pour les logements, l’électricité, le gaz et les combustibles, ainsi que pour les restaurants et hôtels.
Les reculs les plus importants ont été observés à Al Hoceima (-1,8 %), Oujda et Béni Mellal (-1,0 %), et Safi (-0,8 %). D’autres villes comme Marrakech (-0,7 %) et Guelmim (-0,6 %) ont également enregistré des baisses notables. En revanche, une légère hausse de 0,2 % a été relevée à Errachidia.
Ces chiffres reflètent une dynamique mitigée : si les prix connaissent un certain apaisement sur le court terme, les tensions inflationnistes restent visibles, notamment sur les produits essentiels. Les variations régionales témoignent par ailleurs des disparités locales dans l’évolution des prix.