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Sahara marocain : L’autonomie, une voie vers l’avenir, contre l’impasse algérienne

Par E.M -le

Sahara marocain : L’autonomie, une voie vers l’avenir, contre l’impasse algérienne
Le Maroc, avec son Initiative d'autonomie, présente une solution tournée vers l'avenir pour le Sahara. Face à cela, l'Algérie reste figée dans une approche dépassée. Retour sur les récentes déclarations du représentant marocain à l’ONU.

Devant la 4e Commission de l’Assemblée générale de l’ONU, le représentant permanent du Maroc a rappelé l’importance de l'Initiative d’autonomie marocaine, introduite en 2007. Cette solution, selon lui, est un pari sur l’avenir. Elle propose un règlement négocié, inclusif et réaliste pour résoudre définitivement la question du Sahara. Une approche qui se distingue par sa modernité, tandis que l’Algérie campe sur des positions révolues.

 

Le diplomate a mis en avant la cohérence de cette Initiative avec les principes du Pacte pour l’avenir, adopté par les Nations Unies. Ce dernier promeut un monde plus pacifique et résilient, des valeurs que le Maroc applique dans sa gestion du dossier du Sahara.

 

L’Algérie : un obstacle au dialogue

 

Cependant, trois ans se sont écoulés sans que le processus politique n’avance. La raison ? Le refus catégorique de l’Algérie de se réengager dans les discussions. Malgré les appels insistants du Secrétaire général de l’ONU et les multiples résolutions du Conseil de sécurité, Alger s’obstine à ne pas rejoindre la table des négociations, pourtant essentielle à la résolution du conflit. Pour Omar Hilale, cette attitude entrave gravement la recherche d’une solution pacifique.

 

L’ambassadeur a aussi dénoncé l’escalade des tensions orchestrée par l’Algérie à travers son soutien au groupe armé séparatiste "polisario", lequel maintient une pression militaire et diplomatique sur la région. Ce comportement, selon Hilale, ne fait qu’aggraver la situation des populations séquestrées dans les camps de Tindouf, laissées sans perspective d'avenir dans des conditions de vie indécentes.

 

Un engagement marocain pour le dialogue

 

Dans ce contexte de blocage, le Maroc reste fidèle à sa politique de la main tendue. Le Royaume a multiplié les appels à un dialogue sincère avec l’Algérie pour dépasser ce différend. Ces appels sont portés au plus haut niveau par le Roi Mohammed VI, déterminé à créer un climat de concorde régionale.

 

Le Maroc, à travers son engagement pour l’autonomie, défend une gouvernance locale élargie et démocratique au Sahara. Cette approche permettrait aux populations locales de prendre en main leur destin, de participer activement à la prise de décision et de bénéficier des fruits du développement. C’est un modèle de gouvernance fondé sur la participation, en phase avec les principes du Pacte des Nations Unies.

Les camps de Tindouf, pris en otage

 

Face à cette volonté de coopération marocaine, la situation dans les camps de Tindouf est dramatique. Omar Hilale a dénoncé les conditions de vie inhumaines que subissent près de 40 000 personnes, détenues depuis des décennies dans ces camps situés en territoire algérien. Ces populations, selon le diplomate, sont prises en otage par le groupe séparatiste armé, avec la complicité de l’Algérie.

 

Il a ajouté que ces conditions précaires sont exacerbées par le détournement systématique de l’aide humanitaire internationale. Au lieu de permettre aux populations séquestrées de participer au développement des provinces du Sud, l’Algérie et son proxy les maintiennent dans une situation de dépendance extrême, sans accès aux droits fondamentaux. Hilale a rappelé que l’Algérie avait même délégué ses responsabilités juridiques dans ces camps au "polisario", en violation du droit international.

 

Un avenir politique et économique prometteur au Sahara

 

Le diplomate marocain a mis en avant les avancées significatives du Royaume dans le développement des provinces sahariennes. Grâce au Nouveau modèle de développement pour le Sud, lancé par le Roi Mohammed VI, des projets d’envergure ont vu le jour pour stimuler la croissance économique, créer des emplois et améliorer les infrastructures locales. Cette stratégie économique inclut pleinement les femmes et les jeunes, qui jouent un rôle central dans la vie politique et sociale de la région.

 

Omar Hilale a comparé cette dynamique à la situation dans les camps de Tindouf, où les jeunes sont enrôlés dans des milices armées, privés d’éducation et d’un avenir digne. Pour le diplomate, ce contraste illustre clairement les intentions divergentes des deux pays : alors que le Maroc cherche à bâtir un avenir prospère pour les Sahraouis, l’Algérie s’enfonce dans un soutien aveugle à un mouvement séparatiste.

 

L'initiative d'autonomie : un cadre pour la paix et la stabilité régionale

 

L'Initiative d’autonomie ne se limite pas au Sahara. Elle représente une opportunité de coopération régionale. En renforçant les liens entre pays voisins et en promouvant l’intégration sous-régionale, cette solution pourrait pacifier durablement la région. En revanche, l'attitude de l’Algérie, qui continue de fermer ses frontières et de soutenir des actions hostiles, freine cette dynamique. Pour Omar Hilale, cette politique de l’enfermement empêche la région d’exploiter pleinement son potentiel de développement et de coopération, notamment face aux défis sécuritaires croissants en Afrique du Nord.

 

Au-delà de la question saharienne, le Maroc défend l’idée que la paix et la stabilité passent par une collaboration régionale renforcée. L’Initiative d’autonomie incarne cette volonté de tourner la page des tensions historiques et de construire un avenir prospère pour tous les peuples de la région.

 

L'Initiative d'autonomie : une solution soutenue par le droit international

 

Enfin, Omar Hilale a rappelé que l’Initiative marocaine d’autonomie inclut des garanties pour le respect des droits humains. Le modèle proposé par le Maroc assure une représentation locale des populations, la promotion de l’identité culturelle hassanie et l’indépendance du système judiciaire. C’est une gouvernance qui place la dignité et les libertés fondamentales des citoyens au cœur du projet, loin des exactions commises dans les camps de Tindouf. Le diplomate a insisté sur le fait que cette approche est conforme aux résolutions du Conseil de sécurité et à la légitimité internationale.

 

En conclusion, le représentant marocain a exhorté la communauté internationale à redoubler d’efforts pour débloquer le processus politique, paralysé par l’attitude rigide de l’Algérie. Le Maroc, pour sa part, réitère son engagement en faveur d'une solution pacifique, fondée sur l'autonomie et le dialogue, afin de garantir la stabilité et la prospérité de la région.


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