À Casablanca, un réseau criminel utilisant une application de transport pour attirer ses victimes dans des zones isolées a été démantelé. Les membres du gang utilisaient ce service pour piéger hommes et femmes, les conduisant vers des lieux reculés, où ils les menaçaient avec des armes blanches pour les dépouiller. Les agresseurs s’attaquaient aux biens de leurs victimes, dont de l'argent et des téléphones portables.

La police, après avoir enregistré plusieurs plaintes, a réussi à identifier et arrêter deux membres clés du gang. Ces derniers avaient méthodiquement préparé leurs agressions, créant un climat d’insécurité dans les quartiers périphériques de la ville. Grâce à une opération bien coordonnée, les forces de l’ordre ont réussi à mettre fin à cette série d'attaques nocturnes.

Drogue de synthèse : le sombre mobile derrière les agressions

L’enquête a révélé que l’un des membres du gang était tombé dans la criminalité sous l’effet d’une drogue de synthèse redoutable, la PUFA. Cette substance, extrêmement addictive et dangereuse, provoque des comportements violents et incontrôlables chez ses consommateurs. Vendue à bas prix, elle s'est rapidement propagée dans les zones défavorisées de Casablanca.

La PUFA, venue d’Europe, est particulièrement prisée des jeunes et des adolescents. Ses effets dévastateurs ont des conséquences immédiates sur la santé et la sécurité des usagers, qui sombrent dans la délinquance pour financer leur addiction. La montée de cette drogue est un signal d’alarme pour les autorités, qui appellent à une réponse législative et sécuritaire plus ferme pour endiguer sa prolifération.

Une criminalité amplifiée par des failles législatives

Le démantèlement de ce gang reflète une réalité inquiétante : l'augmentation de la criminalité liée aux drogues de synthèse dans les grandes villes marocaines. Bien que des lois existent pour lutter contre les trafiquants, elles ne sont pas toujours appliquées avec la sévérité nécessaire. Les petits trafiquants écopent souvent de courtes peines, tandis que les gros bonnets échappent aux condamnations maximales.

Cette affaire, à la veille d’événements internationaux majeurs comme la Coupe du Monde 2030 et la CAN 2025, met en lumière l’urgence de renforcer les dispositifs de sécurité et de prévention face à la montée de la violence et de la drogue.