Un rêve marocain, brassé à Londres, servi à Casablanca
Il y a des rêves qui prennent le train de nuit pour Londres et reviennent en avion low cost, le cœur battant, jusqu’à Casablanca. C’est un peu ce qui est arrivé à Meriem Jouti, poétesse casablancaise et initiatrice de Muse, une scène d’open mic fondée en novembre 2024 au Royaume-Uni. Le 27 avril, elle revient au bercail avec dans ses valises un concept vibrant : un espace artistique libre, bienveillant, et surtout ouvert à tous.
Poésie, musique, conte… et liberté
L'événement Muse – Open Mic, c’est un joyeux mélange de mots, de sons et d’histoires. Une scène où les poètes, les musicien·ne·s et les conteur·se·s – débutants ou confirmés – viennent déposer leurs textes, leurs mélodies, ou leurs frissons. Pas de casting, pas de pression, juste un micro et des oreilles bienveillantes.
Et si vous vous demandez d’où vient ce projet un peu bohème : tout a commencé à la Casablanca American School, lors d’un talent show où une jeune Meriem Jouti montait sur scène pour la première fois. Quelques années et beaucoup de vers plus tard, elle performe à l’international, jusqu’à écrire une ode au Roi du Maroc à l’ambassade à Londres. Rien que ça.
Un pont artistique entre deux villes, deux mondes
Muse, c’est aussi un projet de long terme : relier les scènes artistiques de Londres et Casablanca. Meriem Jouti rêve de résidences croisées, de passerelles culturelles, de collaborations durables entre les artistes marocains et britanniques. En coulisses, elle est épaulée par Jalal Eddine Abdelwahed, Othmane El Jadid, et bien d’autres artistes et passionné·e·s de l’ombre.
À ne pas manquer : une scène vibrante et une ribambelle de talents
Au programme : des artistes marocains et internationaux comme Farid Abderrahim, Ahlam Alaoui, Saad Sail, Ihssane Almou, Nayma Chamchoun, Laura Grevel, Kawtar Latifi, Meriem Jouti… et quelques surprises. L’ambiance promet d’être douce, engagée, éclectique – bref, vivante.