Face à la montée en flèche des cas de rougeole, le ministère de la Santé et de la Protection sociale a activé un plan d'urgence inédit. Douze centres régionaux et un Centre national des opérations d’urgence en santé publique (COUSP) sont désormais mobilisés pour surveiller et enrayer la propagation de cette maladie.
Lors d’un point de presse après le Conseil de gouvernement, Mustapha Baitas, porte-parole du gouvernement, a détaillé les mesures mises en place. Selon lui, ce dispositif de veille vise à répondre rapidement aux flambées locales et à coordonner une réponse nationale efficace.
En complément de ces efforts, une campagne de rattrapage vaccinal, lancée en octobre 2024, se poursuit à travers tout le pays. Celle-ci cible les enfants de moins de 18 ans, une catégorie particulièrement vulnérable face à la rougeole.
Le gouvernement a également mis en place un partenariat avec les ministères de l’Éducation nationale et de l’Intérieur pour vérifier les carnets de vaccination et vacciner les personnes ayant été en contact avec des cas avérés.
Pour maximiser l’impact de cette mobilisation, une vaste campagne de sensibilisation a été déployée. Elle s’adresse aux parents, enseignants, professionnels de la santé et acteurs associatifs pour inciter à la vaccination et contrer les rumeurs antivax.
"Les vaccins sont notre meilleure arme contre la rougeole. Nous appelons tous les citoyens et les acteurs de la société civile à intensifier leurs efforts pour protéger nos enfants," a déclaré Mustapha Baitas.
La rougeole, pourtant évitable grâce à la vaccination, reste une menace sérieuse si elle n'est pas contenue à temps. Le succès de ce plan repose sur une coordination sans faille et la mobilisation de toutes les parties prenantes.
