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Affaire Bennis-Alj-Slaoui : un plaignant retire sa plainte, le dossier prend un nouveau tournant

Par EL BARHRASSI Meryem -le -modifié le :

Affaire Bennis-Alj-Slaoui : un plaignant retire sa plainte, le dossier prend un nouveau tournant
L’affaire des « fils de bonne famille », accusés de viol et de séquestration, connaît un rebondissement majeur. Mohamed Amine Naguib, l’un des deux plaignants, a décidé de retirer sa plainte contre les quatre suspects. Une évolution qui, toutefois, ne met pas fin aux poursuites pénales en cours.

L’affaire dite « Bennis-Alj-Slaoui » vient de connaître un développement inattendu. Mohamed Amine Naguib, responsable de commissions à la CGEM et l’un des deux plaignants dans cette affaire, s’est désisté de toutes ses plaintes contre les quatre accusés. Selon des informations obtenues par Le360, cette décision concerne notamment Kamil Bennis, M’hammed Alj, Saâd Slaoui et Ahmed Daghbour, tous incarcérés depuis une dizaine de jours à la prison locale de Aïn Sebaa.

 

L’affaire remonte à une soirée organisée le 2 novembre dernier dans la villa de Kamil Bennis, à Casablanca. Cet événement, réunissant une centaine de convives, s’est transformé en un scandale judiciaire impliquant des accusations de viol, de séquestration, et de coups et blessures. Parmi les suspects figurent des personnalités issues de familles influentes : M’hammed Alj, fils du président du patronat marocain, et Saâd Slaoui, entrepreneur basé à Londres.

 

Un retrait qui ne met pas fin aux poursuites

 

Malgré le désistement de Mohamed Amine Naguib, cousin de Kamil Bennis et compagnon de la présumée victime Féleix Sixtine, les poursuites pénales se poursuivent. La juriste française de 27 ans a maintenu ses accusations, affirmant avoir été violée par Kamil Bennis, après avoir été droguée au GHB, connu sous le nom de « drogue du violeur ».

 

Les plaintes déposées à Paris et à Casablanca par la jeune femme ciblent particulièrement Kamil Bennis, bien que les investigations concernent également les autres accusés. Avant de retirer sa plainte, Mohamed Amine Naguib avait lui-même affirmé avoir été victime de coups et séquestration lors de cette soirée.

 

Les quatre suspects avaient été placés en garde à vue par la Brigade nationale de la police judiciaire (BNPJ) avant d’être déférés devant le procureur général du Roi à la Cour d’appel de Casablanca, le 23 novembre. Le juge d’instruction, en charge d’approfondir les investigations, avait ordonné leur mise en détention à la prison de Aïn Sebaa.


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