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Affaire de viol à Casablanca : la plaignante maintient ses accusations contre Alj, Bennis et Slaoui

Par EL BARHRASSI Meryem -le

Affaire de viol à Casablanca : la plaignante maintient ses accusations contre Alj, Bennis et Slaoui
Lors d’une audience à la Cour d’appel de Casablanca, la plaignante dans l’affaire de viol impliquant trois personnalités marocaines a rejeté tout consentement. Elle accuse les mis en cause de l’avoir droguée et violée lors d’une soirée en novembre dernier.

La plaignante, une avocate française de 27 ans, a maintenu jeudi devant la chambre criminelle de première instance de la Cour d’appel de Casablanca, ses accusations de viol contre Kamil Bennis, Mhammed Alj et Saâd Slaoui. Elle affirme avoir été droguée au GHB avant d’être agressée lors d’une soirée organisée le 2 novembre dans une villa à Casablanca.

 

Son avocate, Me Khadija Rougani, a défendu fermement sa version des faits, malgré des tentatives supposées des familles des accusés de la convaincre de retirer sa plainte, incluant des « offres financières », selon des sources médiatiques.

 

Les accusés, actuellement incarcérés à la prison d’Aïn Sebaâ, appartiennent à des milieux influents. Kamil Bennis, issu d’une famille fortunée dans le secteur pharmaceutique, Mhammed Alj, fils du président de la CGEM, et Saâd Slaoui, entrepreneur basé à Londres, sont les principaux mis en cause. Un quatrième suspect, Ahmed Daghbour, agent de sécurité et conseiller communal, est également impliqué dans l’affaire.

 

Les faits reprochés remontent à une soirée qui, selon la plaignante, aurait dégénéré en un acte collectif de violence sexuelle après qu’elle aurait été droguée.

 

De leur côté, les avocats des accusés réfutent les allégations de la plaignante. Ils s’appuient notamment sur la présence de drogue découverte lors d’une perquisition pour contester la version de la victime présumée.

 

L’affaire prend un autre tournant après le retrait de la plainte de Mohamed Amine Naguib, compagnon de la plaignante et haut responsable au sein de la CGEM, qui avait déposé une première action en justice.

 

Les auditions des accusés sont prévues pour les 24 et 25 décembre, après une première audience marquée par des échanges tendus entre les parties. L’affaire, qui implique des personnalités publiques et des accusations graves, suscite un intérêt national et relance le débat sur les violences sexuelles et leur traitement au Maroc.


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