La Chambre préliminaire I de la CPI a officiellement annoncé ces mandats d'arrêt, couvrant une période allant du 8 octobre 2023 au 20 mai 2024. Les deux responsables israéliens sont accusés d’avoir utilisé la famine comme méthode de guerre, un acte sévèrement proscrit par le droit international. Ils font également face à des charges de crimes contre l’humanité, incluant meurtre, persécutions et autres actes inhumains.
Selon le communiqué de la CPI, ces accusations mettent en lumière des violations graves des lois internationales dans le contexte du conflit à Gaza. La décision cible directement des dirigeants de haut rang, soulignant une volonté croissante de tenir les responsables politiques et militaires comptables de leurs actions, quels que soient leur statut ou leur influence.
La portée de ces mandats dépasse le cadre judiciaire. Israël, connu pour ne pas reconnaître la juridiction de la CPI, a déjà dénoncé cette décision, la qualifiant d’attaque politique. Du côté des alliés d’Israël, les premières réactions oscillent entre silence stratégique et critique voilée.
Ce tournant intervient dans un contexte où la CPI cherche à renforcer sa crédibilité en ciblant des figures emblématiques, comme elle l’a fait récemment avec le président russe Vladimir Poutine.
Si cette affaire évolue, elle pourrait profondément influencer la perception des conflits internationaux et établir un précédent dans la lutte contre l'impunité des dirigeants.
La réponse internationale sera cruciale. Soutien ou opposition, ces réactions détermineront les conséquences politiques et juridiques pour Netanyahou et Gallant, mais aussi pour la CPI elle-même.