Serment présidentiel prononcé, Abdel Fattah Al-Sissi s'engage pour six ans supplémentaires à la tête de l'Égypte, fort d'une victoire électorale écrasante. Entre promesses de modernité et défis sécuritaires, le président esquisse les contours d'un mandat sous le signe de la continuité et de l'ambition.
Abdel Fattah Al-Sissi a officiellement entamé son troisième mandat présidentiel en Égypte ce mardi, après une cérémonie de prestation de serment devant le Parlement, marquant ainsi le début d'une nouvelle ère de six ans à la tête du pays. Réélu avec une majorité écrasante de 89,6% des suffrages en décembre dernier, Al-Sissi réaffirme sa mainmise sur la politique égyptienne depuis son arrivée au pouvoir en 2014.
Au cœur de la nouvelle capitale administrative égyptienne, Al-Sissi a dévoilé sa vision pour l'avenir du pays dans un discours empreint d'engagement. Il a promis de poursuivre la construction d'un État moderne et démocratique, tout en mettant l'accent sur la nécessité de surmonter les défis sécuritaires exacerbés par les crises internationales.
Al-Sissi a mis en lumière la stratégie du pays face à un environnement géopolitique instable, soulignant la priorité accordée à la sécurité nationale et à la promotion de relations équilibrées sur la scène internationale. Le dialogue national, pilier de cette nouvelle phase, sera approfondi dans le but de consolider l'unité nationale.
Sur le front économique, le président égyptien a annoncé une série de mesures stratégiques visant à dynamiser l'économie et à renforcer sa résilience. Au programme, une valorisation des capacités économiques, un soutien accru au secteur privé et une réforme institutionnelle ambitieuse pour assurer une gestion fiscale rigoureuse et promouvoir la bonne gouvernance. Al-Sissi aspire également à positionner l'Égypte comme un hub régional clé dans les domaines du transport, du commerce de transit et des énergies renouvelables.