Le propriétaire de la chaîne de salles de sport City Club, Jonathan Harroch, se retrouve au cœur d'un procès complexe. Le juge d'instruction de la Cour d’appel de Casablanca l’a confronté ce mercredi aux accusations graves portées par plusieurs plaignantes, dont certaines l’accusent de harcèlement sexuel.
Lors de cette session d’instruction détaillée, Harroch a dû faire face aux témoignages de quatre plaignantes. Les déclarations révèlent des retards dans le paiement des salaires des employés et des comportements déplacés. Une plaignante l'accuse également de harcèlement sexuel, ce qui alourdit les charges pesant contre lui. En détention préventive à la prison de Oukacha, l’accusé nie en bloc les faits, affirmant n’avoir aucun lien avec les plaignantes et dénonçant un règlement de comptes.
Harroch reste fidèle à ses déclarations initiales faites lors de son audition par la police judiciaire, alors que deux femmes arrêtées avec lui dans un hôtel n’ont pas encore été entendues. L’instruction se poursuit avec l’ajournement du dossier pour approfondir l’enquête. Pour rappel, Jonathan Harroch avait été appréhendé sous mandat pour chèques sans provision d’une valeur de plusieurs millions de dirhams et en possession de 2,5 grammes de cocaïne. L’affaire continue de soulever des questions, tandis que l’étau judiciaire semble se resserrer autour de l’homme d’affaires.
