La ville de Meknès a été secouée par une découverte glaçante. Une femme de 38 ans a été arrêtée après que la police a découvert le corps momifié de sa mère, décédée depuis plus d’un an, caché dans leur domicile familial. Selon les enquêteurs, la fille avait utilisé du sel pour retarder la décomposition du cadavre. Cette méthode aurait permis de masquer les odeurs, évitant ainsi d'éveiller les soupçons des voisins.
C'est après des mois d'inquiétude de la part de la famille que les autorités ont été alertées. L'oncle de la défunte, inquiet de ne plus recevoir de nouvelles, a décidé de contacter les forces de l’ordre. À leur arrivée, les policiers ont découvert le corps de l’octogénaire, allongé sur un lit, réduit à l’état de squelette. La fille, vivant dans un isolement quasi total, refusait toute visite et inventait des excuses pour justifier l'absence prolongée de sa mère, prétendant qu’elle s'était installée en Allemagne.
Selon les premiers éléments de l'enquête, la principale motivation de la suspecte serait l’héritage familial. La femme craignait que le décès de sa mère n’entraîne une redistribution des biens, notamment la maison familiale, qu’elle risquait de perdre. En cachant le corps, elle espérait retarder cette procédure et conserver la propriété.
L'isolement dans lequel vivait la fille, ainsi que les mensonges répétés pour éloigner la famille et les voisins, laissent penser à une profonde instabilité psychologique. Cette affaire bouleversante a jeté un froid sur la ville de Meknès, soulevant des interrogations sur la santé mentale de la suspecte et les conditions de vie dans lesquelles elle se trouvait.
L’affaire, déjà largement relayée par les médias locaux, a provoqué une onde de choc au sein de la communauté de Meknès. Les habitants sont stupéfaits par l'ampleur de cette situation. Les autorités continuent leur enquête pour établir les circonstances précises et déterminer les motivations exactes derrière cet acte extrême.
En attendant les résultats définitifs, cette affaire met en lumière les enjeux sociaux et psychologiques auxquels peuvent faire face certaines personnes en situation de précarité ou d’isolement extrême.
