Mardi soir, Israël a été la cible d'une attaque d'une ampleur inédite. Près de 200 missiles ont été tirés par l'Iran, selon un communiqué des Gardiens de la révolution. Cette riposte fait suite à l’élimination de Hassan Nasrallah, secrétaire général du Hezbollah, et d’Ismail Haniyeh, leader du Hamas. Les autorités israéliennes ont confirmé le déclenchement des sirènes d’alerte dans plusieurs villes du pays, notamment à Tel-Aviv et dans le Néguev, après que des dizaines de projectiles ont traversé le ciel israélien.
Selon les médias locaux, le système de défense Dôme de fer a intercepté plusieurs missiles, mais certains impacts ont été signalés, causant notamment des dégâts à un immeuble au nord de Tel-Aviv. Face à cette situation, l’aéroport Ben-Gourion a interrompu tout le trafic aérien, une décision rarissime, tandis que les habitants des zones touchées ont été invités à se réfugier immédiatement dans les abris.
Cet assaut intervient dans un contexte de tensions grandissantes entre les deux nations. L'Iran, qui accuse les puissances occidentales de ne pas avoir respecté leurs promesses de trêve à Gaza, a frappé fort avec ce lancement de missiles balistiques. En parallèle, Israël a intensifié ses opérations militaires, annonçant des incursions au sol dans le sud du Liban et des frappes aériennes ciblées sur des infrastructures du Hezbollah. Le conflit entre les deux pays semble atteindre un nouveau seuil de gravité, faisant craindre une escalade incontrôlable dans la région.