Le ministère de l’Enseignement supérieur a dévoilé, tard dans la soirée du 30 septembre, un plan d'action pour sortir les facultés de médecine de la crise qui paralyse les études depuis des mois. Ces mesures, proposées par le Médiateur du Royaume et validées par le gouvernement, visent à remettre les étudiants sur le chemin des amphithéâtres et à sauver l’année universitaire. Cependant, aucun accord définitif n’a encore été conclu avec les étudiants.
Le communiqué ministériel prévoit notamment des sessions de rattrapage exceptionnelles. Pour les étudiants ayant passé les examens du premier semestre, une session spéciale est prévue à partir du 4 octobre pour le second semestre. Quant à ceux n’ayant pas encore passé leurs examens, ils pourront d’abord composer pour le deuxième semestre, puis pour le premier, lors d’une autre session. Le ministère a également annoncé que la note de zéro sera remplacée par celle obtenue aux examens exceptionnels.
Un bras de fer sur les stages et le calendrier académique
Le point de friction majeur reste la question des stages. Les étudiants exigent leur prise en compte dans le passage à l’année supérieure, tandis que le ministère propose de délibérer uniquement sur la base des notes des examens. Toutefois, les stages, cruciaux dans la formation des futurs médecins, seront programmés ultérieurement, dans le respect du volume horaire requis.
La rentrée des étudiants de la 2e à la 6e année est désormais fixée au 14 octobre 2024, tandis que celle des nouveaux étudiants a déjà eu lieu le 23 septembre. En parallèle, le ministère s’engage à renforcer le dialogue avec les étudiants via des commissions élargies pour expliquer les réformes du cursus et écouter leurs propositions.