Lors de la cérémonie de remise des diplômes de l’École Supérieure de Technologie (EST) le 13 juillet, un incident a suscité une vive réaction. Le doyen, invité d'honneur, a refusé de remettre un prix à une étudiante arborant un keffieh palestinien, demandant qu'elle retire ce symbole. Face à cette situation, l'administration de l'école est intervenue pour décerner le prix à travers le directeur de l'établissement, laissant le doyen dans l'embarras.
Cette décision a immédiatement provoqué une levée de boucliers. Le bureau local du Syndicat national de l’enseignement supérieur a fermement condamné ce comportement, exprimant sa solidarité inconditionnelle avec l'étudiante.
Le syndicat a publié un communiqué dénonçant l'attitude du doyen, la qualifiant d'irresponsable. Ils ont souligné que le keffieh palestinien représente une fierté pour l'étudiante et sa famille, en plus de son excellence académique. Le syndicat a appelé à une prise de position ferme contre de tels comportements.
Les étudiants de l’EST ont également réagi avec indignation. Ils ont demandé l'ouverture d'une enquête pour clarifier les circonstances de l'incident. Dans un communiqué, ils ont dénoncé l'attitude du doyen comme une prise de position politique déplacée et une atteinte aux valeurs académiques et humaines de l'institution.
Les étudiants ont défendu le port du keffieh comme une expression de solidarité avec le peuple palestinien, un droit garanti par la Constitution marocaine et les conventions internationales des droits de l’homme. Ils ont exigé le respect des droits des étudiants à exprimer leurs opinions de manière pacifique.
Ils ont également appelé à une enquête urgente pour éviter la répétition de tels incidents. Le bureau des étudiants s'est engagé à défendre les droits des étudiants et leur liberté d'expression, ainsi que leur participation aux causes nationales et humanitaires.