Mercredi soir à Oujda, la tranquillité de la ville a été brisée par l'intervention décisive de la police judiciaire, qui a mis la main sur trois individus liés à un réseau criminel sophistiqué. Âgés de 30 à 44 ans, ces hommes, dont deux étaient déjà connus des services de police, sont maintenant au cœur d'une affaire de contrefaçon qui secoue la région.
Les enquêteurs ont révélé que le trio opérait au sein d'une organisation dédiée à la production et à la distribution de documents administratifs contrefaits. Ces faux papiers étaient essentiellement destinés à monter des dossiers pour visas Schengen, facilitant ainsi l'immigration illégale vers l'Europe, et s'étendaient même à la traite des êtres humains.
Lors de la perquisition, un véritable arsenal de la fraude a été découvert : documents et certificats falsifiés, tampons et contrats fabriqués de toutes pièces, ainsi qu'une imprimante et des équipements informatiques, tous soupçonnés de servir cette machinerie illégale.
Placés en garde à vue, les suspects sont désormais au centre d'une enquête judiciaire sous haute surveillance. L'objectif des autorités est clair : dérouler le fil de ces activités illicites pour en capturer tous les acteurs et démêler l'écheveau de cette vaste entreprise de fraude. Les implications de ce réseau pourraient bien s'étendre au-delà des frontières de la ville, alertant sur une possible crise migratoire induite par ces pratiques frauduleuses.