Pedro Sanchez a levé le voile sur son nouveau gouvernement espagnol, marquant une étape historique avec une coalition de 22 ministres, dont 12 femmes. Une équipe diversifiée, annoncée après la prestation de serment du chef du gouvernement, promet une gouvernance engagée dans la transition écologique et sociale.
Pedro Sanchez, le chef du gouvernement espagnol, a révélé lundi la composition de son nouvel exécutif de coalition, affirmant ainsi une avancée marquante dans la démocratie espagnole. Avec un total de 22 ministères, ce gouvernement réitère le nombre établi par son prédécesseur, mais se distingue par la nomination de 12 femmes à des postes ministériels clés.
La présentation intervient après la prestation de serment de Pedro Sanchez en tant que président du gouvernement, un moment solennel devant le Roi Felipe VI d'Espagne, survenu le vendredi précédent. Cette étape faisait suite à l'approbation de son investiture par le Congrès des députés, la Chambre basse du Parlement espagnol.
Ce nouveau gouvernement, le deuxième de coalition dans l'histoire démocratique du pays, est caractérisé par une diversité de portefeuilles clés. Parmi eux, Nadia Calviño occupe le poste de première vice-présidente et ministre des affaires économiques, tandis que Yolanda Díaz est la deuxième vice-présidente et ministre du travail et de l'économie sociale.
Au-delà des ministères traditionnels, des portefeuilles tels que la transition écologique, la mémoire démocratique, et la transformation numérique reflètent les engagements de ce gouvernement envers des priorités modernes et cruciales.
Cette équipe, dont la composition complète est détaillée ci-dessus, promet de guider l'Espagne à travers une période charnière, avec un accent particulier sur les enjeux environnementaux, sociaux et économiques. Leur mission s'inscrit dans la continuité d'une Espagne en évolution, prête à relever les défis du XXIe siècle.
Le nouveau gouvernement est composé de :
- Pedro Sanchez : Président du gouvernement
- Nadia Calviño, première vice-présidente et ministre des affaires économiques.
- Yolanda Díaz, deuxième vice-présidente et ministre du travail et de l'économie sociale.
- Teresa Ribera, troisième vice-présidente et ministre de la transition écologique et du défi démographique.
- María Jesús Montero, quatrième vice-présidente et ministre des finances et de la fonction publique.
- Félix Bolaños, ministre de la Présidence, de la justice et des relations avec le Parlement.
- José Manuel Albares, ministre des Affaires étrangères, de l'Union européenne et de la Coopération.
- Margarita Robles, ministre de la Défense.
- Fernando Grande-Marlaska, ministre de l'Intérieur.
- Luis Planas, ministre de l'Agriculture, de la Pêche et de l'Alimentation.
- Ángel Víctor Torres, ministre de la Politique territoriale et de la Mémoire démocratique.
- Jordi Hereu, ministre de l'Industrie.
- Pilar Alegría, ministre de l'Éducation, de la formation professionnelle et des Sports, porte-parole du gouvernement.
- Ana Redondo Garcia, ministre de l'égalité.
- Elma Saiz, ministre de la sécurité sociale.
- José Luis Escrivá, ministre de la Transformation numérique.
- Óscar Puente, ministre des Transports.
- Isabel Rodríguez, ministre du Logement et de l'Agenda urbain.
- Diana Morant, ministre des sciences, de l'innovation et des universités.
- Ernest Urtasun, ministre de la Culture.
- Mónica García, ministre de la Santé.
- Sira Rego, ministre de l'Enfance et de la Jeunesse.
- Pablo Bustinduy, ministre des droits sociaux et de la consommation.